lundi 26 février 2007

Union des candidats émergents

J'ai rejoins l'Union des Candidats Emergents, candidats unis pour l'élection présidentielle autour de Monsieur Jean-Marc GOVERNATORI.
Au-delà de tout clivage politique, nous proposons une voie qui répond aux attentes de nos concitoyens : l'emploi, la santé, l'éducation...

Visitez notre site (en cours de création)

http://www.unioncandidatsemergents.org/

dimanche 25 février 2007

Question de langage

Qui se cache derrière une institution, une association, une multinationale… ?

Nous parlons de la responsabilité (ou de l'irresponsabilité) des multinationales (et de diverses institutions ou groupements). Derrière une multinationale, il y a des femmes et des hommes, des dirigeants. Ne serait-il pas mieux, faute de les nommer (ils sont souvent très discrets), de parler de la responsabilité (ou de l'irresponsabilité) des DIRIGEANTS des multinationales, des DIRIGEANTS syndicaux, des ELUS (Parlementaires, Conseillers généraux…) des assemblées... Cela personnifierait les décisions en appuyant fortement sur le fait que se sont bien des êtres humains qui sont derrière toute décision, toute action.

« La Commission européenne a décidé que... » NON, la Commission n'est qu'une personne morale, elle ne peut pas par sa nature immatérielle faire quoique se soit, se sont bien les personnes qui la composent qui décident de... Bien sûr, quand nous disons "Commission européenne", nous pensons bien que se sont des individus qui se cachent derrière... mais n'est-il pas plus clair (et plus responsable) de le dire !?

Ce n’est pas la faute d’Exxon si nos plages ont été polluées, c’est la faute aux êtres humains qui ont agit (à différent échelon, depuis le Dirigeant suprême d’Exxon, jusqu’aux bureaucrates qui ont tamponné les autorisations de naviguer) en sorte que le bateau souille nos côtes.

Humanisons notre langage, ne diluons plus les responsabilités dans des institutions spectrales. Appliquons-nous à dire « les Commissaires européens, les responsables syndicaux, les élus parlementaires, le Commandant du navire, les agents contrôleurs, …, ont décidé que… ».

Ce ne sont pas les États Unis d’Amérique qui ont déclenché la guerre en Irak, c’est bien le Président BUSH (celui-là, nous le connaissons !) et ses associés qui ont mis à feu et à sang l’Irak ! Même si une majorité d’Étasuniens était partisane de l’intervention militaire en Irak, c’est bien le Président qui a décidé…

La morale de cette histoire : c'est l'Homme, lui-même et rien que lui même, qui décide de faire, de défaire ou de ne pas faire.

Daniel LACROZE-MARTY
25 février 2007

samedi 24 février 2007

Mes invitations...

Le 28 janvier dernier, j'ai invité, par courrier, à déjeuner Monsieur BAYROU, Monsieur GOVERNATORI, Madame ROYAL et Monsieur SARKOZY (dans l'ordre alphabétique).
A ce jour deux candidats m'ont remercié pour l'invitation mais n'ont pas précisé de date et silence total pour les deux autres candidats... la campagne n'est pas terminée !

ETAT D'URGENCE

Assistanat ou Education à la Vie ?

Il n'est pas utopique de croire en un idéal et oeuvrer pour s'en approcher.
Ce qui est utopique c'est de croire en un idéal en restant les bras croisés.

En lisant les différents programmes (si, parfois, nous pouvons appeler ça « programme ») des candidats, nous pouvons lire : « augmentation des minima sociaux » pour palier à la paupérisation, « x euros débloqués pour les sans-logis ou mal-logés » pour palier à la crise du logement, « augmentation du budget de la recherche » pour palier au manque cruel de moyens dans ce domaine, « création de x postes de personnel de santé » pour palier à la pénurie d’infirmière et autre personnel de la santé…

Il y a urgence à répondre aux attentes des chômeurs, des exclus, des salariés en précarité, des personnes aux revenus insuffisants, des marginalisés, des étudiants, des retraités, des mal logés, des pêcheurs, etc.
Il y a urgence à améliorer l’État général de notre planète, le moral de nos concitoyens, leur santé…

IL Y A URGENCE chronique… et urgente !

Certains ont répondu à ces urgences en créant Emmaüs, les Restos du cœur, le Droit au Logement… (pour ne citer que ceux-là), croyant trouver la solution aux souffrances humaines. Malheureusement, nous ne pouvons que constater leur cuisant échec. Au lieu de supprimer la cause du mal, ils l’ont pérennisé malgré eux.

Avant de proposer des réponses à l’urgence, il est bon de connaître les raisons de l’urgence.

L'urgence doit palier à un événement soudain, imprévisible, (tremblement de terre, sécheresse, catastrophe, attentat...). La réponse doit être immédiate, en adéquation avec l’événement. Nous pouvons nous préparer à ce type d’accident (en général, nous le sommes même si, parfois, il y a des manques). Ces événements sont suffisamment émotionnels pour que les politiques en tiennent compte : nos élus trouvent rapidement quelques millions voire quelques milliards d’euros pour cela.

Après la seconde guerre mondiale, nous avons connu le « baby boom » : une explosion de naissances. Ce qui était prévisible, c’est que quelques années plus tard, les écoles primaires verraient le nombre d’élèves augmenter considérablement, 10 ans après, c’était au tour des collèges, puis plus tard celui des lycées… et soixante ans après, celui des retraites… tout était prévisible depuis 60 ans (avec un affinement au fur et à mesure que le temps passait). Et aujourd’hui, nous sommes dans l’urgence pour traiter le problème des retraites comme si c’était un fait soudain, imprévisible !

Nous pouvons calquer cet état au logement, à la santé… bref, à tout ce qui est en état d’urgence car ce ne sont jamais des événements soudains, imprévisibles qui ont généré ces misères mais bien le comportement volontaire de l’Homme.

Deux coupables à cet état de fait :

* Les élus (de tout niveau) n’ont pas su (ou pas voulu) anticiper l’évolution de notre société. Ils ont refusé de considérer les problèmes en envoyant aux calendes grecques les réponses. Quand ils ont répondu, ils l’ont fait en saupoudrant quelque argent pour noyer la misère, pour la réduire au silence, pour la museler mais surtout, pour avoir la paix sociale.

* Les citoyens, pour éviter tout conflit, ont fermé les yeux sur leur véritable problème. Ils se sont contentés du saupoudrage… et finalement y ont pris goût. Certains sont même devenus experts en assistanat institutionnalisé (soit pour eux, soit pour les autres – Restos de cœur, Emmaüs, Droit au logement… pour ne reprendre que ceux déjà cités - ).
Un exemple d’actualité qui montre bien le comportement de chacun, élus et citoyens : le pouvoir d’achat (il y a urgence paraît-il)

Certains responsables politiques préconisent de travailler plus pour gagner plus et donc avoir un pouvoir d’achat plus important. Ces (ir)responsables évitent ainsi tout conflit en proposant une solution. Qu'en pensent les personnes concernées ? « C’est bien ! Effectivement si nous travaillons plus (comme le permet le Ministre), nous gagnerons plus… »

Ils préconisent également une hausse des minima sociaux, du SMIC… Tout le monde y sera beau, tout le monde y sera content… CQFD

L’objectif réel est bien de parvenir au pouvoir en trompant les citoyens, en leur faisant croire que le problème est là et pas ailleurs. Travailler plus quand il y déjà 4 000 000 de personnes sans emploi ? Augmenter les minima sociaux (accroître ainsi l’assistanat) quand la France sociale est en faillite ?

Nous ne pouvons agir en réponse à une question que si la question est juste. Faut-il augmenter les minima sociaux ou les supprimer ? Faut-il travailler plus pour gagner plus ou être augmenté pour gagner plus ?

Si nous supprimons les minima sociaux qui sont de l’urgence pérenne et de l’assistanat institutionnel, que faut-il faire pour que les citoyens n’en aient plus besoin ? Voilà une question qui engage la responsabilité de chacun.

Si nous valorisons le revenu du travail, quelles en seraient les conséquences ?

Et si, au lieu de découper en rondelles notre vie sociale, nous posons la question plus globale, mais ô combien pertinente : Comment, oui, comment voulons-nous vivre ? Quelle qualité de vie souhaitons-nous ?

La réponse à cette question n’est pas dans l’urgence ni dans l’assistanat. La réponse demande une prise de conscience de chacun, un choix de société (donc de la responsabilité de nos actes), d’une éducation à la Vie !

Quand nous verrons dans un programme, un projet de société, nous aurons réponse à toutes nos misères.

Si tu vois un homme en train de mourir de faim, donne-lui un poisson (c’est de l’assistanat dans l’urgence) mais surtout, surtout, apprends-lui à pêcher (c’est l’éducation à la vie) !

Daniel LACROZE-MARTY
24 février 2007

samedi 3 février 2007

Chômage : Les chiffres officiels, les autres chiffres, les vrais chiffres…

En septembre 2006, les chiffres officiels du chômage indiquaient 2 172 000 demandeurs d’emploi. En décembre 2006, le collectif « les autres chiffres du chômage » annonce 4 450 000 demandeurs d’emploi.

Comment peut-on penser qu’un Gouvernement gère correctement un pays en annonçant deux millions de chômeurs alors qu’il y en aurait quatre millions et demi !!??

Toute action pour quelque cause que se soit doit impérativement tenir compte de la réalité des faits.

Mais, de quoi parle-t-on ? De chômeurs…

Chômeur : Celui, celle qui est sans travail (Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française par Paul Robert)… et qui en voudrait.

Est-ce bien de celui-ci que nous parlons ? Ou bien de celui-là :

Le chômage est défini relativement à une semaine donnée, dite semaine de référence. Un chômeur est ainsi une personne :
1) qui n’a pas travaillé, ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence ;
2) qui était disponible pour travailler dans un délai de deux semaines ;
3) qui a entrepris des démarches spécifiques pour trouver un emploi au cours des quatre semaines précédant la semaine de référence.
(Définition du BIT)

Selon cette définition, retenue par nos gouvernants, la France compte un peu plus de deux millions de chômeurs. C’est sans compter les chômeurs des départements d’Outre-Mer, c’est sans compter les personnes travaillant à temps partiel (voire très partiel), c’est sans compter les personnes âgées dispensées de recherche d’emploi, c’est sans compter les chômeurs en stage… et c’est sans compter toutes celles et tous ceux qui ont baissé les bras et qui se terrent dans le silence.

Le collectif ACDC annonce près de quatre millions et demi de chômeurs, ce qui me paraît plus près de la réalité… et c’est ce chiffre qu’il faut prendre en compte pour gouverner dans le vrai. La politique de l’autruche n’est bonne que pour les menteurs, les fraudeurs, falsificateurs… (je m’arrête là car je risquerai de dire des gros mots !)

Daniel LACROZE-MARTY
3 février 2007