mercredi 13 décembre 2006

Pour un débat démocratique, populaire et contradictoire.

L’élection à la Présidence de la République est une formidable tribune qui permet à ceux qui ne sont pas entendus (et donc pas écoutés) de s’exprimer.
Certains candidats se servent de cette tribune pour informer l’électeur d’une question précise : les difficultés liées au handicap, la nécessité d’une langue de communication commune à tous les Européens et bien d’autres sujets d’importance.
C’est bien dommage car l’objectif d’une telle campagne est bien de proposer aux Français un choix politique global.
Je me sers moi-même de cette tribune pour éduquer au débat démocratique, populaire et contradictoire parce que, tout simplement, ce débat démocratique, populaire et contradictoire n’existe pas dans notre pays.
Souvenez-vous du dernier référendum sur la Constitution européenne où certains partis politiques ont essayé d’imposer leur point de vue à tous les citoyens. Un débat interne à un parti n’est pas un débat démocratique, populaire et contradictoire. C’est une joute interne.
Il ne faut pas confondre non plus les joutes entre partis politiques et un véritable débat démocratique, populaire et contradictoire.
Je cherche depuis de nombreuses années un mouvement politique qui mettrait en œuvre un système où ses représentants participeraient activement à faire vivre de tels débats. Cela impliquerait que ces représentants, s’ils sont élus (conseillers municipaux, généraux, régionaux, députés, sénateurs…) n’assument qu’un seul et unique mandat à la fois (fini le cumul) et partage leur temps entre leur fonction élective et la rencontre avec les citoyens (il y a de quoi faire et ô combien de richesses cela apporterait !).
Si ce parti existe, je suis partant pour l’accompagner dans cette voie et je suis persuadé que mes amis qui, comme moi, se servent de cette tribune pour faire entendre leur voix et la voix de nos compatriotes approuveraient cette démarche.

Daniel LACROZE-MARTY

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